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Traitements contre la Processionnaire du Pin

Lutter contre la chenille processionnaire du Pin

   

La processionnaire du pin peut faire des ravages dans nos forêts. Son espèce détruit non seulement les arbres, mais représente également un danger tant pour les humains que pour la faune aux alentours. C’est pour cette raison qu’il est important et urgent d’agir pour la lutte contre ces chenilles nuisibles.

Il existe différents moyens de réduire, ou de mettre fin sur le long terme, les dommages causés par les processionnaires du pin. Ce guide permet de comprendre le mode de vie de cette espèce en vue de lutter contre elle de manière efficace. Nous vous y dévoilons également les différentes méthodes pour anéantir ce genre de nuisible.


D’abord, la processionnaire du pin envahit le résineux. Les chenilles se nourrissent des aguis de pins, alors qu’elles vivent de façon grégaire. Cela cause la défoliation et l’assèchement de l’arbre. De même, la présence des nuisibles sur le pin entraîne le ralentissement de sa croissance. Par ailleurs, défolié, l’arbre est fragilisé et devient plus sensible aux autres insectes, mais également aux agressions thermiques et hydriques.


Le pin n’est pas la seule victime de la thaumetopoea pityocampa. Les poils urticants des chenilles s’envolent dans les airs et contaminent les animaux environnants. Les biologistes notent la nécrose de la langue chez certaines espèces, l’œdème des babines, et aussi des vomissements. Les cas sont alarmants dans les forêts françaises au point d’observer une disparition des espèces.



La processionnaire du pin n’épargne pas non plus les hommes. Le danger repose surtout dans les poils urticants. Ils sont très allergènes et causent des démangeaisons et des œdèmes. S’ils entrent en contact avec les yeux, ils provoquent la cataracte ou le glaucome. Enfin, l’agent allergène peut atteindre le système respiratoire pour entraîner des crises d’asthme.


Les dangers de la chenille processionnaire du Pin

Le cycle de vie

de la chenille processionnaire du Pin

La lutte contre la thaumetopoea pityocampa du pin repose sur la maîtrise de son cycle reproducteur. Cela permet de connaître le moment où elle demeure la plus vulnérable, ainsi que la meilleure méthode à appliquer. Le cycle de vie de la processionnaire du pin se distingue en 4 phases.


La période du vol

On parle de la phase du papillon. Elle se situe en été avec quelques différenciations pour chaque climat. Comme un bon nombre de son espèce, la femelle diffuse une phéromone sexuelle pour attirer les mâles afin de permettre l’accouplement. Ensuite, elle choisit un arbre pour pondre des centaines d’œufs entre deux aiguilles.


La phase de l’éclosion

Les premières larves font leur apparition 30 à 40 jours après la ponte. Telle une colonie, elles tissent un réseau de soie qui deviendra un nid. Ce travail de dur labeur se passe dans la journée. La nuit, les jeunes chenilles se nourrissent des aiguilles de pin pour reprendre des forces, et ce, durant tout l’automne et tout l’hiver.


La phase larvaire

Les larves grandissent en 5 étapes et deviennent de plus en plus gourmandes. Leur nid devient de plus en plus grand et envahit une tige de pin. À ce stade, la larve atteint le summum de la destruction. Au cinquième stade de larve, elle tombe de l’arbre et entame le processus de nymphose.


La phase nymphale

À la fin de l’été, la processionnaire du pin s’enfouit sous terre et se transforme en chrysalide. La durée de cette phase est aléatoire en fonction des conditions climatiques. Elle va de quelques semaines à quelques mois. Dans certaines régions, les papillons prennent deux ans avant de déployer leurs ailes.


Il est possible de lutter contre l’insecte nuisible à différentes étapes de son cycle. Il suffit d’adapter la technique suivant son mode vie.


Piéger les papillons

Le piège à papillons est une méthode sélective qui ne cible que les papillons mâles. Le piège contient des phéromones sexuelles qui vont les attirer. Cela va permettre de réduire le nombre d’accouplements, donc de ponte. Il faut poser un piège tous les 25 mètres dans une structure forestière linéaire. Pour les îlots résineux, il faut compter 6 pièges à papillons pour 1 hectare de forêt.


Piéger les chenilles

Il s’agit de recueillir les chenilles qui tombent pour entamer la phase nymphale. Une gouttière est installée autour du pin, et conduit les chenilles vers un récipient rempli de terre pour la diapause. Les nymphes sont ensuite tuées par trempage à l’aide d’un mouillant. Cette méthode a le mérite de préserver les arbres et les autres espèces, car elle n’implique aucun produit chimique.


Intégrer un prédateur naturel

Cette technique est astucieuse et respectueuse de l’environnement. Elle fait appel au cycle alimentaire sauvage. Pour ce faire, on installe des nichoirs dans la zone forestière concernée. Elles sont destinées aux mésanges qui s’alimentent principalement de chenilles. Il faudra 20 nichoirs par hectare pour optimiser l’efficacité de la technique.


Enlever les nids de processionnaires du pin

Il s’agit d’ôter tous les nids sur les arbres infestés. Cette méthode est possible dès la formation des premières fibres de soies. Tous les nids sont rassemblés pour être incinérés ou trempés dans un mouillant. Les fibres de soie constituent d’excellents protecteurs contre le feu et l’eau. De ce fait, le processus de destruction doit être contrôlé en vue d’assurer l’élimination de toutes les chenilles.



Gérer les espaces sylvicoles

Cette solution est sans doute radicale, mais efficace. Le programme consiste à abattre les conifères infestés. Le reboisement avec des feuillus peut également aider à éteindre l’espèce du processionnaire du pin. Ces arbres hébergent des prédateurs naturels qui chasseront toutes les chenilles de la région.

Il est bien sûr possible de combiner toutes ces techniques avec un budget conséquent. La lutte contre le thaumetopoea pityocampa aura un résultat plus rapide, car le programme ciblera toutes les phases de sa vie. Aussi, un spécialiste pourra étudier la zone forestière afin de définir la campagne idéale pour une mise en œuvre efficiente.


 Il est important de se protéger contre les soies urticantes pendant la manipulation des chenilles et de leur nid. Vous devez être équipé d’un EPI complet. Cela inclut la combinaison, les masques FFP1, les lunettes, et les gants en nitrite.


Les méthodes pour lutter contre la chenille processionnaire du Pin

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